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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 20:51
V2-LaTuile Quelques cases ou pages
tirées du prochain volume.
(celui qui parait en novembre 2010, que même qu'il sera bien !)
Pour les dessins de villes, villages et paysage du vol.2
voir cette catégorie 
 

intro2
La page de résumé du volume 2, sans son texte.
Cette page expliquera aussi le contexte historique de l'année.

 

Le gardien-chef Mariani, responsable de la prison de Briançon,sur son registre d'écrou.

Mont-Dauphin V2-MtDauphin-chantMont-Dauphin, forteresse Vauban récemment

inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
On retrouve cette place-forte, au moment du départ
des réfugiés serbes, accueillis depuis 1915.
Ils chantent la Marseillaise et l'hymne national serbe.
(Mont-Dauphin accueillait aussi des réfugiés du Pas-de-Calais)

 
aah.jpg
La nuit du 1 au 2 mai 1919

 Savines 
a-terre.jpgLe gendarme Dedieu, à terre

Talucco, Italie
faux-croq
Une arrestation pas très mouvementée


La Bessée
V2-menuisier
Menuisier

Parcher de Vallouiseasile.jpg
Ernesto, au repos

repaire.jpg
Le repaire en hiver

savines.jpg
Gendarmes à Savines (le vieux Savines)

V2-brindisi

DosCouv

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 15:02

 briancon.jpg Des images du briançonnais

issues des deux tomes

-De Montgenèvre à Prelles-

 

 


  Montgenèvre

Mont-genevre.jpg 

La frontière avec l'italie


 

Nevache.jpgEn descendant, on surplombe la vallée qui mène à Briançon.

Case coupée au montage du Vol.1.

 

 

 

 0°-

Les Croquignard empruntent souvent le col de Bousson, dans les deux sens. C'est la route la plus rapide pour chez eux.

Le col mène aux Fonts de Cervières, puis à Cervières, d'où l'on peut se diriger soit sur Briançon, soit vers le Queyras par le col de l'Izoard.

 

 


Cervières

Cervieres.jpg


Cervieres2Le café Jouve

 

 

 

le pont Baldy sur la Cerveyrette.

Pour relier plus rapidement les épis défensifs de La croix de Bretagne et de l'Infernet se trouvant de part et d'autre, le commandant Baldy, chef du génie, décide en 1892 la construction d'un pont au point le plus étroit. Constitué d'un seul arc, ce pont correspondait aux nouvelles prouesses techniques de l'époque.

Ce pont surnommé à l'époque le "pont de la mort" a été détruit en 1944.

 

 

 

 

 

Briançon

Alexandre a une petite amie italienne qui travaille à l'usine de Schappe. Ils iront aussi au "Moulin bleu" la maison de tolérance.  

Il existe aussi une prison dans la vieille ville.

briancon-copie-1L'entrée de la ville

 


La rue de la petite Gargouille à Briançon.
Gargouille.jpg

La Gargouille est le canal qui coule au milieu de la chaussée.
Il y a bien entendu la rue de la Grande Gargouille,
qui est la rue principale de la Vieille-Ville.


 

boules.jpgPartie de boules au Champ de Mars


 

francois1.jpgFontaine François 1er

 

 

Briancon-ste-catherine.jpgL'hiver, au pied de la grande chaussée.

Briançon Sainte-Catherine.

Case 1 du volume 2, Ernesto va retrouver ses frères, nous sommes le 23 janvier 1919.

 0°-


Prelles

 

 
Le barrage
C'est ici, à Prelles, que part la captation des eaux de la Durance pour l'emmener par le moyen d'un long tunnel perçé sous la montagne jusqu'aux conduites forcées des usines de l'Argentière.
Les Croquignard y visitent une boulangerie
et là aussi qu'aura lieu une tragique méprise.

DosCouv

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 12:51

  

Planche.jpgGilbert Planche, instigateur
d es grands travaux
de l'Argentière.

 Planche

,(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

 

 

 

Né le 04/06/1866 à TARARE     Mort le 24/05/1924 à GAP


Arrivé en 1888 à l'Argentière et prospecte.

Anecdote : parti dans les torrents et rivières, il lance des bouteilles pour calculer le débit. Des paysans soupçonneux le dénoncent à la gendarmerie où il devra s'expliquer.

 

Il se décide pour le site de l'Argentière afin d'y créer l'infrastructure nécessaire à la réalisation de ses projets. L'usine produira l'aluminium auparavant importé d'Allemagne, elle sera à l'époque la plus grande centrale productrice d'électricité.

Il fera de gigantesque travaux afin d'amener la "houille blanche sur le site.
2 tunnels creusés dans la montagne, un partant de Prelles, long de 1500m, l’autre du tunnel de Vallouise d'une longueur de 7500m. jusqu'au "Siphon", une conduite forcée arc-boutée qui franchit le sgorges de la Durance et qui représente encore aujourd'hui un magnifique travail de l'Art industriel.

(d'une hauteur de 110 m, une portée de 64 m et un diamètre de 2,65 m.

Sa construction a nécessité l'installation d'un échafaudage en bois de 300 m3).

ALB-Siphon b

 



La tour-horloge des Hermes, construite à son initiative en 1922, est aussi dorénavant une figure emblématique de l'Argentière-la Bessée. Dominant la gare et la zone industrielle de l'Argentière, ses 4 cadrans rythmaient les journées de travail des ouvriers, qui ne devaient plus avoir d'excuses pour arriver en retard.

Tour.jpg

Biographie de Gilbert Planche

Extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (J.Jolly)

PB-elec19
Député des Hautes-Alpes de 1914 à 1919 et de 1921 à 1924.

Gilbert Planche, qui a le tempérament d'un homme d'action, se lance très tôt dans la vie active. Il s'intéresse essentiellement aux chemins de fer locaux qui se construisent partout en France et dans les colonies françaises ainsi qu'à l'énergie électrique qui commence à faire son apparition dans le domaine industriel.


Dès le début de ce siècle, Gilbert Planche accède à la responsabilité de nombreuses sociétés et réalise des travaux considérables tant dans le sud de la France que dans les colonies françaises d'Afrique. A l'âge de 45 ans, il se trouve à la tête d'importantes affaires industrielles.


En Afrique, il construit une partie de la ligne de Cotonou au Niger et la ligne de Brazzaville à Mindouli.

Il est directeur de la Compagnie minière du Congo français, qui met sur pied l'exploitation des mines de cuivre de cette colonie.


En France, il est président, gérant ou administrateur de sociétés de tramways ou chemins de fer d'intérêt local dans l'Ardèche, la Corrèze, le Rhône, la Saône-et-Loire, le Lot.


En tant qu'entrepreneur de travaux publics, Gilbert Planche construit de nombreuses usines hydro-électriques et électro-métallurgiques en Savoie et dans les Hautes-Alpes, parmi lesquelles on peut citer celles de La Praz, Notre-Dame de Briançon et du Massif de Pelvoux.


Il commence sa vie politique en faisant acte de candidature aux élections cantonales de 1907 à L'Argentière (Hautes-Alpes). Elu le 28 juillet, son mandat lui sera constamment renouvelé jusqu'à sa mort par les électeurs de ce canton où il avait créé de nombreuses activités industrielles, apportant ainsi l'aisance à cette petite région où à peu près tous les habitants étaient ses obligés. Au sein du Conseil général, il est élu vice-président et président de la commission départementale.


En 1910, Gilbert Planche se présente pour la première fois à la députation dans l'arrondissement de Briançon. Arrivé en deuxième position au premier tour de scrutin, il se désiste en faveur de M. Merle, député sortant socialiste, mieux placé, qui sera pourtant battu par M. Toy-Riont.


En 1912, lors du renouvellement sénatorial, il se présente en compagnie de M. Euzière, ancien député, président du Conseil général. Ils sont battus par leurs concurrents, MM. Blanc, député, et Vagnat, sénateur sortant, candidats de l'union républicaine.

Ces échecs ne le découragent pas et, en mai 1914, il est de nouveau candidat à la députation à Briançon. Il l'emporte au second tour de scrutin avec 3.134 voix contre 1.756 à M. Cabannes, son adversaire de droite.


Il appartient aux commissions suivantes : travail, comptes définitifs et économies, marchés, énergie hydraulique. Au nom de ces commissions, il dépose plusieurs rapports, dont un très important, sur les marchés conclus par l'Etat depuis le début de la guerre. En outre, il est élu par la Chambre membre du conseil supérieur du travail.


En novembre 1919, il est candidat sur la liste d'union républicaine, radicale et socialiste, avec MM. Peytral, député sortant, et Soulié. Ils sont battus par la liste de concorde républicaine conduite par le troisième député sortant du département, M. Bonniard.


Son éloignement de la Chambre ne sera pas long. En mai 1921, il est réélu député à la faveur d'une élection partielle provoquée par la démission de M. Bonniard, élu sénateur. Sa santé devient, dès lors, assez mauvaise et il ne prend pratiquement aucune part à l'activité législative.

Le 11 mai 1924, il est néanmoins candidat sur la liste du cartel des gauches, qui remporte les trois sièges du département.


Au lendemain de sa réélection, il est contraint de s'aliter et meurt quelques jours plus tard, le 24 mai.


 

 


La suite n'est pas très intéressante,

il s'agit de vifs échanges entre M. Planche et M. Valentin Chabrand,

par journaux interposés.

 



Gilbert Planche dans nos recherches, nous a posé un problème. Il est considéré comme un bienfaiteur, un buste a été érigé dans le parc du Chateau Saint-Jean à L'argentière-La bessée, il a changé le visage de la vallée de par ses réalisations et par l'essor économique qu'il lui a donné. Mais aussi on le considére comme un industriel ayant acheté tous les droits des cours d'eaux de la région de l'Argentière et des terrains où il allait construire ses usines.

Planche0
PlanchePlanche2-1921-APlanche2-1921-B1Planche2-1921-C1

Planche2-1921-rep-A1Planche2-1921-rep-A2Planche2-1921-rep-B1Planche2-1921-rep-C1



Anonyme



Un autre article que je n'ai pas en entier,
j'essaierai de retrouver le journal.

On y trouve une allusion au barrage de Serre-Ponçon.
Déjà à l'époque il en était question.
On parlait aussi du tunnel ferroviaire Briançon-Oulx...
Planche1b0Planche1b1
------Planche2b1Planche2b2

DosCouv

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 15:24

  Nevache.jpg

Des crobards,

des cases coupées au montage,

des dessins hors BD...

 

 

 

 

 


Le rémouleur - l'amoulaïre 

remouleur.jpg 

"Couteu, ciséu se refan be, vequi l'amoulaïre, s'en restera gaïre, pechaïre !"

(couteaux, ciseaux se refont beaux, voici le rémouleur, il ne restera guère, peuchère !)

de Brindilles et broutilles briançonnaises- Roger Merle - Editions de la librairie des Hautes-Alpes

 


 

 2010b

  Carte de voeux 2010

 

 


 Page de garde de la BD (vol.1) - Les Croquignard et l'actualité



Une famille arrivant en villégiature, ils vont à Pelvoux
 

  Carte 2009

 

 

 

 

Hautes-Alpes 1900

 




 
Briancon.jpgPremière ébauche de la rue de la petite Gargouille, Briançon

conscrit.jpg
Un dessin qui avait sauté dans le Vol.1 du genre les dessins humoristiques que l'on trouvait dans les journeaux d'époque. Comme Corinne le regrettait, on l'a placé dans les montages des pages de garde.

mora.jpg
La partie de Mora
Un jeu très à la mode à cette époque, qui se joue avec les doigts d'une main.

Alb-crob.jpgLes Croquignard qui auraient un passage secret dans la tour des Hermes à l'Argentière-La bessée.

DosCouv

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 10:30



Le cambriolage chez

M. Engilberge, à Vallouise

 


Les Croquignard évoluent sur l'échelle du crime.
Dans la nuit du 8 au 9 juin 1918,  ils se rendent à Vallouise.
Là, ils bloquent portes et fenêtres de la maison Engilberge
afin de pouvoir "travailler" tranquillement dans le magasin.
Ils feront une bonne cueillette.


Engilberge-epicerie2.jpgOn délivrera la famille au matin.

 

DosCouv

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 13:10
 
DevantPttRdR.jpgL'attaque de la poste
de la Roche de Rame
21 juillet 1918



index.jpg   Quand Alexandre e t Louis sont allés voler

le miel des ruches 

de M. Queyras et de M. Massieye. 

Ils en ont profité pour repérer la poste.

 

 


 
Le 8 Août 1918
 La receveuse, Mme Bouteille, habitait seule au dessus du bureau. Mais à ce moment là, elle recevait sa nièce Mlle Leydet et M. Boisse, négociant à Marseille, qui venait passer quelques jours de villégiature dans l'immeuble.

Les 2 frères, probablement ignorants du fait, avaient flair
é un coup facile.

 
 A 1h du matin, ils commencaient leur larçin,

fracturant la porte. Mme Bouteille alertée par le bruit, se mit à la fenêtre.

Elle aperçut 2 individus, coiffés de casquette,

portant un mouchoir sur le visage.

 

Alexandre et Louis virent qu'elle s'apprêtait à appeler

au secours. Ils lachêrent leurs outils et s'éloignèrent

en vitesse. Mais non sans tirer un coup de feu en direction de la receveuse qui ne fut pas touchée.

On  retrouva sur les lieux un marteau entouré

d'un mouchoir, ainsi que la douille.

C'était une fois de plus l'inquiétude dans les vallées,

on ne savait pas encore le nom de ces malandrins,

mais une chose était sûre, des bandits s'étaient installés

et décidés à  rester.  

 

 

 

ptt

 

 

DosCouv

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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 12:37

LUIGI CADORNA




conscrit.jpg

 Depuis juillet 1914, il est  le chef d'état major de l'armée italienne. Doté de pouvoirs sans équivalents dans aucun des autres états en guerre, le généralissime mène durant les 30 premiers mois du conflit une guerre d'usure contre l'Autriche. Le résultat le plus clair de ce choix est la perte de 200 000 hommes pour une avancée de 20 km en direction de Trieste. Cruel et sans pitié, il terrorise ses officiers par des limogeages incessants et sanctionne tout fléchissement de la troupe par la peine de mort : le haut commandement italien détient le record des exécutions sommaires en14-18.  Des civils slovènes furent fusillés en nombre sur le front de l'Isonzo, il y eut sur le front l'horreur de ce téléphérique de la mort qui charriait cadavres et blessés en échange d'approvisionnement et l'enfer de Gorizia dont est né  le chant de révolte contre la guerre "O Gorizia tu sei maledetta" (extrait : Vous appelez champ d'honneur cette terre au-delà de la frontière, ici on meurt en criant assassins, un jour vous serez maudits) .

  

Dés le printemps 1917, ces opérations entraînent une crise de défaitis

 me dans tout le pays. Cadorna est responsable, par ses fautes et son incurie militaire foncière, de l'effroyable situation de l'armée italienne dont le comble de l'horreur fut atteint lors du désastre de Caporetto à l'automne 1917. Négligeant l'importante concentration de la 14ème armée allemande, il ne prit aucune mesure.
Bilan : 40 000 tués ou blessés, 300 000 prisonniers, 100 000 déserteurs
et la moitié de l'artillerie aux mains de l'ennemi
(à lire : L'Adieu aux armes,  d' Ernest  Hemingway).


Fin 1917, il y avait 600 000 prisonniers italiens dont 100 000 moururent de maladie et surtout de faim : Cadorna  leur refusait le moindre secours afin de les dissuader de se laisser faire prisonniers. 

La haine pour Cadorna fut partagée par tous les soldats italiens. Selon eux, Cadorna était le véritable ennemi, pas les autrichiens.  



 

DosCouv

 

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 14:45
 
conduite-forcee.jpgLes débuts à l'Argentière - vers 1909


Un Document atteste de la présence à l'Argentière 

de Pierre, Ernest et Alexandre à L'Argentière dés 1909 :


Sous l'impulsion de Gilbert Planche,entrepreneur de travaux publics,de grands changements économiques apparaissent dans la vallée. Gilbert et Félix Planche réalisent le captage des eaux de la Gyronde et de la Durance pour créer ce qui sera la plus puissante usine d’énergie hydroélectrique (la houille blanche) de l'époque.

Ces gigantesques travaux : tunnels, conduites forcées, siphon sur la Durance durèrent de 1906 à 1910.

L'énergie produite alimenta l’industrie dont l’usine, construite pour la société électrométallurgiste française (SEMF)inaugurée le 4 décembre 1909. Elle permit de produire à moindre coût l’aluminium auparavant importé d’Allemagne. Ceci apporta prospérité à cette région déshéritée. L'Argentière et La Bessée formeront bientôt une seule et même ville.

De nombreux emplois furent créés, apportant aussi une arrivée d'émigrants car la main d'oeuvre locale ne suffisait plus.

C'est ainsi que, parmi les immigrés italiens venus prêter main-forte, l'on retrouve les 3 frères Croquignard, Pierre, Ernest et Alexandre. Ils ont  participé au creusement pour l'installation des conduites. Il est dit aussi qu'Alexandre aurait auparavant habité à Vallouise.

Construction du siphon sur les gorges de la Durance
(Illustration du 13 juin 1923).

Le siphon de l'Argentière, canalisation en arc, est toujours opérationnel. Il permet à la conduite forcée de franchir les gorges de la Durance. Sa construction a nécessité l'installation d'un impressionnant échafaudage en bois de 300 m3.

.

DosCouv

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 14:42
Les Escartons



Le 29 mai 1343, les communautés du Brianconnais obtinrent du Dauphin Humbert II, qui avait grand besoin d'argent, des avantages économiques et fiscaux en échange de 12.000 florins d'or et d'une rente annuelle de 4000 ducats.
Les 18 représentants des communautés du Brianconnais signérent La Grande Charte des Escartons (escarter : répartir l'impôt) conservée à la mairie de Briancon. Cette charte leur accordait des libertés et des privilèges sans commune mesure pour l'époque : une sorte de concession perpétuelle. Cette liberté, ils la conservèrent jusqu'à la révolution française. Elle leur permit aussi de s'organiser librement, en escartons et les habitants de ces vallées étaient considérés comme francs-bourgeois et libres de posséder. C'était une classe intermédiaire entre la noblesse et la roture, statut moderne pour l'époque.

La région était constituée de 5 escartons : celui de Briancon, celui du Queyras, celui de Chateau-Dauphin, celui d'Oulx et celui de Pragelas. C'est que que l'on appelait "Le grand Escarton".

Chaque escarton possédait ses lois et ses juges, pratiquait la solidarité et un enseignement. Dans chaque municipalité, des lois différentes étaient édictées : solidarité envers les veuves, perte d'un animal repartie sur l'ensemble , magistrature municipale,...

En 1713, comme nous l'avons vu, Louis XIV, par le traité d'Utrecht, cède une partie des escartons, Oulx, Chateau-Dauphin et Pragelas. C'est un traumatisme pour les habitants. D'ailleurs, on parle de "vallées cédées". Ils gardèrent néanmoins certains droits et privilèges édictés dans le traité .

Du côté français, c'est la révolution qui mettra définitivement fin à ces privilèges, mais l'esprit restera.


Pour en savoir plus, voici des liens externes.
http://urquinaona.ifrance.com/urquinaona/escartons.htm
http://escarton-oulx.eu voir dans "Histoire et diplomatie".

-La Charte des Escartons est visible à la mairie de Briançon, mais celle-ci demande des royalties pour le droit d'utilisation de l'image, donc pas d'image...


-Il parait que normalement le S de eScarton ne se prononce pas (un peu comme celui de fenestre qui est devenu un ^), mais comme tout le monde le fait (sauf peut-être les puristes), je pense que l'on peut considérer cela comme faisant dorénavant partie du "domaine public".

DosCouv

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  • : Les Croquignard, bandits-fantômes. Histoire vraie de déserteurs italiens (les Baudissard) durant la première guerre mondiale racontée en BD. Site sur cette histoire le contexte, la BD,etc...
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